Le monde très compétitif qui est le nôtre ne retient que les meilleurs, les premiers. Pour les autres, point de salut, ou si peu ! On le remarque dans le sport, où certains sont prêts à tout pour monter sur la plus haute marche du podium, au mépris des règles et au péril de leur santé.
La logique de Dieu est tout autre : pour Lui, ni de premiers à récompenser, ni de derniers à ignorer : nous sommes tous Ses enfants, avec nos forces et nos faiblesses. La parabole des ouvriers de la vigne se conclut ainsi : « Prends ce qui te revient, je veux donner à ce dernier autant qu’à toi » (v. 14). Selon notre système de valeurs, les ouvriers du matin auraient dû gagner bien plus, puisqu’ils ont travaillé plus longtemps. Mais, le travail pour le Royaume de Dieu ne répond pas à une telle attente ; ce qui compte, c’est de s’y associer, d’y œuvrer. Chacun est travailleur et artisan au service de notre Seigneur et des autres, peu importe le temps.
Dans nos relations, ne laissons pas la logique comptable prendre le dessus, voyons en notre prochain un ami qui, comme nous, est enfant de Dieu, frère ou sœur de Jésus. Unissons nos forces pour que les derniers de notre monde deviennent les premiers dans le Royaume de Dieu.
Méditation parue dans Le Lien du 9 septembre 2007.
Source de l'image : photo personnelle (c)août 2007.
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