Quel est votre talent ?

Ev. de Matthieu 25.14-30

Le culte de ce matin était œcuménique et animé par le groupe d’enfants. Des musiciens, des comédiens amateurs nous ont fait partager leurs talents. Car, c’est bien des talents dont il était question avec, en toile de fond, la parabole des trois serviteurs.

Les dispositions que nous avons dans un (ou des) domaine(s) particulier(s) sont dons de Dieu. A celui-ci la musique, à celui-là la cuisine ou le sport ou l’art ou… Mais, tout comme dans l’histoire, ces dons doivent fructifier, ils doivent rapporter (pas forcément de l’argent), mais il est nécessaire de les mettre au service de Celui qui nous les donne, donc de Dieu, et au service de ceux qui nous entourent. A notre tour, nous pourrons aussi profiter des capacités de nos prochains.

Dans la saynète, le premier serviteur investit ses cinq talents (donc les pièces) dans l’ouverture d’un restaurant gastronomique (projet ambitieux à l’époque de Jésus) et il rend les gens heureux par sa cuisine et ses plats. Il gagne alors de l’argent qu’il remettra à son maître à son retour. Le deuxième serviteur développe son don pour la musique et joue dans la rue (peut-être même connaîtra-t-il une carrière d’artiste) ou dans les salles de concerts. Lui aussi aura engrangé un pécule qu’il pourra redonner à son maître. Quant au troisième, pris par la peur, craignant de tout perdre, il préfère enterrer son maigre avoir (car c’est celui qui a reçu le moins au départ). La fin, on la connaît : les deux premiers audacieux ont eu de la chance, le proverbe le dit. Quant au troisième, cet homme peureux s’est vu retirer le peu qu’il avait et renvoyé séance tenante !

La moralité de cette parabole est que les « talents » (comprenez-le dans les deux sens !) que nous avons reçus, nous sont donnés pour être placés à bon escient au service de Dieu, des autres et de nos communautés, et surtout, comme aujourd’hui, au-delà de nos différences. Tout comme l’argent sous le matelas ne rapporte rien, sinon la peur de le perdre, le don qu’on enferme en soi ne servira à rien ni à personne. Ce qui est encourageant, c’est que Dieu n’attend pas le nombre des années et qu’à tout âge, nous pouvons faire profiter nos frères et nos sœurs de notre expérience et de notre savoir, de notre humour et de notre énergie. La célébration œcuménique de ce matin en était une parfaite illustration.

Et vous, quel est votre talent ? Que pourriez-vous donner aux autres ? Que pourriez-vous faire pour vos amis, vos proches ou votre Eglise ? N’hésitez pas à faire fructifier votre (s)avoir, le Seigneur est un bon banquier, qui vous propose une rentabilité à 100% de votre investissement et cela sans risques ! Les remerciements, les félicitations et le bonheur que vous aurez apportés seront vos intérêts, non imposables de surcroît. La récompense n’en sera que plus grande.

Par l'habileté de nos doigts, nous pouvons aussi faire fructifier nos talents.

Source de l'image : photo personnelle (c) février 2007.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour la jolie photo de mes colliers fruits de mes doigts habiles... Et merci pour l'adresse de ton blog...