Aimons-nous les uns les autres

IJean 4.11-13

Il y a quelques jours, j'ai participé au souper de Noël organisé par l'Alliance évangélique de notre commune. Cette manifestation était ouverte aux personnes isolées et aux chrétien(ne)s de toutes communautés.
Lors de cette rencontre, j'ai pu remarquer qu'il n'y avait plus de différences entre riches et pauvres, entre marginaux et privilégiés. Tous, nous étions réunis dans un amour fraternel, un amour qui vient de Dieu seul. C'est dans cette atmosphère-là qu'on sent vraiment la présence de Dieu parmi nous. Chacun respectait l'autre, sans se demander d'où il venait, ce qui lui était arrivé ou pourquoi.
Les chants, les prières et les méditations nous ont rappelé que nous marchions ensemble vers la crèche, vers le roi à naître. Il y avait une vraie émotion à partager: un repas bien sûr, mais aussi (et surtout) un amour pour son prochain.
En y repensant, je me remémore le passage proposé ci-dessus et surtout : "Personne n'a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous." Cela me rappelle aussi le message d'une intervenante : "Si vous cherchez Dieu dans les nuages, au milieu des étoiles ou dans l'obscurité de l'univers, vous êtes sûrs de ne pas le trouver ! Dieu est parmi nous, Dieu s'est fait homme !"
Il est bon de se souvenir que le Seigneur n'est pas un Dieu lointain, inatteignable, mais au contraire proche de chacun(e) de nous; il nous écoute, il prend part à nos joies comme à nos peines, il est le confident, l'ami et le consolateur dans nos vies.
En rencontrant des gens de milieux divers et variés, je me disais que ces personnes étaient, chacune à sa manière, un envoyé de Dieu, une image que Dieu me renvoyait : Jésus a été pauvre, marginal, il a été enfant puis homme, il s'est assis à la table des publicains, il a mangé et bu avec ceux que la "bonne" société avait rejetés. Il a été ému par ces hommes et ces femmes qui se jetaient à ses pieds pour lui demander un secours. Il n'a jamais rejeté l'humble de coeur.
Dans une société égoïste comme la nôtre qui prône la productivité et la concurrence, une société où tout se monnaie, de tels moments de partage sont alors un joli "pied de nez" : nous sommes heureux, joyeux et riches de ce que nous avons reçu et donné durant ces quelques heures passées ensemble, avec Dieu pour Ami.

Le partage est source joie, comme la première fleur du printemps.

Source de l'image : photo personnelles (c) mai 2006.

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