
Dans ce texte, Jésus nous exhorte à prier sans cesse, sans jamais nous décourager. Facile à dire ! Notre monde n’est-il pas souvent source de résignation ? N’avons-nous pas l’impression qu’aux moments importants de notre vie, nous sommes bien seuls ? Il serait aisé de lâcher prise, de tout abandonner.
Alors, pour nous fortifier, Jésus nous propose une parabole : le juge et la veuve. Intéressons-nous à cette dernière. Elle est victime d’une injustice, mais elle a foi en la justice, pas dans le juge que l’on sait malhonnête, inique, véreux, mais en la justice, au droit qui surpasse l’homme. Alors elle se rend une fois chez celui qui ne pourra que lui reconnaître son bon droit. Elle est renvoyée. Elle y retourne. Une fois, deux fois, trois fois, dix fois, vingt fois peut-être… Elle ne se décourage pas. Elle tient bon ! Parce qu’elle est persuadée que la justice est de son côté.
Prier, prier encore, sans cesse, sans se décourager. Voilà ce que nous dit Jésus. Prier, parce que nous sommes certains que Dieu nous écoute et qu’Il nous exauce. Prier avec la même ténacité que cette veuve, qui finalement, a reçu ce à quoi elle avait droit.
Prier sans relâche, sans laisser prise au découragement, à la lassitude. Recommencer, encore et toujours. Adresser à Dieu ses doutes, ses questions, ses pourquoi, ses révoltes. S’adresser à Lui, dont la justice dépasse toute justice établie dans ce monde par des hommes. Lui, à l’image d’un Père, nous aime, nous écoute et nous comprend. Et il nous exauce promptement, nous dit Jésus. Mais nous sommes si aveuglés par notre découragement que nous ne distinguons plus la main de Dieu. Pourtant, tout comme la veuve qui a été exaucée, nous sommes, nous aussi, exaucés.
Prier. Comment ? La forme, les mots, le moment n’ont guère d’importance. Que ce soit en groupe ou seul, dans l’intimité ou à l’église. Lors d’une balade ou d’une rencontre, avec une liturgie ou spontanément. Cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est prier. Et même quand on ne sait plus pour quoi prier, l’Esprit prie encore pour nous.
Essayons d’utiliser diverses formes d’expression, celles qui nous conviennent le mieux, qui répondent le mieux à notre personnalité, à nos attentes, à nos goûts. Le but, ce n’est pas de se comparer aux autres, d’être meilleurs, de dresser un palmarès ou de gagner un concours, mais de nous rassembler dans la prière, en utilisant des médiations diverses. Et si le premier jet n’est pas satisfaisant, n’hésitons à recommencer. Et si nous ne sommes pas contents du résultat, il sera toujours possible de recommencer, d’essayer, de réessayer encore et encore.
Prier sans relâche. Voilà le thème que je vous propose pour cette semaine à venir.
Que les obstacles que nous pouvons rencontrer ne nous arrêtent pas. Demandons la force de les surmonter, d'aller au-delà. Insistons, persévérons.
Source de l'image : photo personnelle (c) octobre 2007.
1 commentaire:
bonjour j'avoue que c'est le meilleur moyen mais par moment je m'arrête en chemin je demande comment faire
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