Ne nous trompons pas de porte

Luc 13.22-30

Pour entrer dans le Royaume de Dieu, il n’y a qu’une seule et unique porte. Celle-ci n’est pas un lieu précis, un point d’accès caché derrière des fourrés ou dans un pays lointain. La porte est une personne, la seule qui puisse véritablement nous conduire à Dieu : Jésus-Christ. Dans l’Evangile de Jean, Jésus le rappelle : « Je suis la porte. Celui qui entre en passant par moi sera sauvé » (Jean 10.9).

La difficulté aujourd’hui est de ne pas se tromper de porte ou d’en ouvrir une qui mène à une impasse. Notre monde nous propose des choses bien séduisantes qui, certainement et à première vue, conduiraient au bonheur : l'argent ou la célébrité. Les jeunes, particulièrement, sont assaillis par des publicités leur faisant miroiter le bonheur, sans parler des paradis artificiels.

Le Royaume de Dieu, c’est-à-dire la communion avec le Père, ne peut être atteint qu’en entrant par la seule porte qui soit : Jésus-Christ. Il s’agit d’une porte étroite qui se différencie des grandes, visibles et facilement accessibles. Il faut se baisser, s’humilier, pour pouvoir passer. Le Fils de Dieu, le premier, a montré le chemin qui conduit à cette porte, en venant pour servir, en se laissant juger et condamner pour que nous ayons accès au Royaume de son Père.

Aujourd’hui, Dieu propose cette porte à tous ceux qui veulent bien la passer. Le nombre n’est pas défini, pour ne pas exclure. On sait juste que ce sera un petit nombre… Mais, c’est combien ? Cela est du domaine et du plan de Dieu. Et puis, il y a encore cet espoir, cette certitude que le temps ne fait rien à l’affaire, comme le chantait Brassens, puisque : certains de ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers.

Le monde ressemble à un labyrinthe : il nous semble sans issue, paraît s’enfermer sur lui-même, sans espoir de voir un jour la vraie lumière. Pourtant, dans les dédales, il existe une porte, étroite, petite, qui nous ouvre à la rencontre de Dieu. Cette porte s’est matérialisée un jour en un enfant, né dans une crèche. Ce n’est pas nous qui nous sommes approchés de la porte, c’est le Seigneur, lui-même, qui l’a rendue visible à nos yeux.

Que nos pas nous entraînent à la suite du Christ ressuscité.

Que les chemins nous conduisent à la porte étroite.

Que les hommes et les femmes du monde entier se mettent en quête de la seule porte qui mène au Royaume de Dieu.


Source de l'image : photo personnelle (c) mars 2006.

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