Lettre aux Galates 2.15-21
Il est toujours étonnant de constater combien notre monde est guidé par l'argent. Un service rendu, voilà la question "Ca coûte combien ?" Comme si tout devait se monnayer. Cette attitude se retrouve chez beaucoup d'hommes et de femmes qui sont persuadés que Dieu ne nous sauve pas gratuitement; il doit forcément y avoir un prix à payer ! Ce prix peut être l'obéissance à une loi qui devient un légalisme. Toute action est sanctionnée par une autorisation ou un refus; tout obéit à un code. Il est vrai qu'à la lecture des textes du Pentateuque (le Lévitique et le Deutéronome en particulier), on pouvait trouver la Loi contraignante. En fait, cette loi avait été conclue entre Dieu et Moïse en attendant Jésus, car aucun n'est parvenu à accomplir parfaitement la Loi, sauf lui. Pourtant, il a été crucifié et il est mort pour nos péchés. Jésus a été le prix à payer pour que nous soyons justifiés.
Paul montre bien dans sa lettre aux Galates que tout système visant à instaurer des règlements qui pourraient sauver l'homme est voué à l'échec. Il devient alors évident que seule la foi en Christ, reconnu comme le Sauveur, peut nous justifier aux yeux de Dieu. Il fait donc grâce de nous aimer et de nous sauver gratuitement. C'est donc dans ce sens qu'il faut se sentir libre. Non pas en se laissant aller à toutes sortes d'agissements plus ou moins répréhensibles, mais en prenant conscience que la loi (quelle qu'elle soit) ne parviendra jamais à sauver les pécheurs.
Comme le relève Paul, si une loi pouvait me justifier auprès de Dieu, à quoi donc aurait servi le sacrifice de Jésus ?
Non, vraiment, l'Amour de Dieu dépasse toutes les conceptions qu'on peut imaginer. S'enfermer dans un système rigide d'interdits, c'est affirmer que Jésus est mort pour rien ! C'est prétendre qu'un code édicté par des hommes serait capable de me faire aimer de Dieu.
Au contraire, accepter que Jésus soit mort pour sauver l'humanité et que Dieu ne l'ait jugé qu'une seule fois, c'est se libérer d'un poids de culpabilité énorme. Il m'est impossible de me sauver par moi-même, mais le Christ a déjà payé le prix de la justification.
Revenons à notre vie quotidienne : des gestes simples, des mots réconfortants, une présence, une écoute sont des choses qui n'ont pas de prix pour les affligés, mais qui se donnent gratuitement, dans l'amour de Dieu pour nous, de nous pour Lui et entre nous.
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