Dans nos prières, que ne demandons-nous pas à Dieu ! Des choses importantes et parfois d’autres qui doivent Lui sembler bien futiles. Et pourtant, dans Sa grande bonté, Il nous écoute. Il nous exauce, souvent à notre insu.
Que veut l’Eternel notre Dieu ? Certainement pas que nous soyons des superhéros, nous en serions bien incapables ! Non plus des juges prompts à condamner celui-ci ou à déclarer celui-là innocent. Ce que veut l’Eternel, c’est que nous revenions à Lui de tout notre cœur. C’est-à-dire de remettre notre vie entière entre Ses mains, de nous tourner vers Celui qui peut tout.
Ce qui nous interpelle dans ce texte du prophète Joël, c’est que Dieu est prêt à changer son jugement, à revenir sur une décision, comme il l’a déjà fait avec Abraham ou Moïse, par exemple. Auprès de ce Dieu lent à la colère et riche en bonté, nous pouvons trouver le pardon et la force de changer de route.
Nous aussi, dans notre vie quotidienne, nous sommes prompts à juger untel, parce qu’il n’agit pas selon ce que nous croyons bien. Mais, qui sommes-nous pour condamner ainsi ? Si Dieu Lui-même se repent et pardonne, ne devrions-nous pas nous aussi pardonner ? Aujourd’hui, les occasions d’être ébranlés dans nos certitudes ne manquent pas : notre monde en constante évolution fait que ce qui était certain et définitif hier ne le sera plus demain ! L’inconnu fait peur et nous craignons de nous aventurer sur des terres inconnues, d’aller à la rencontre de celui qui n’est pas « comme nous » ; la méfiance prend alors le dessus. Mais, dans Sa grande, Son immense bonté, Le Seigneur accueille tous ceux qui s’adressent à Lui, sans distinction. Essayons d’éduquer notre cœur pour qu’il en soit ainsi dans nos vies.
Qui sait s’il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s’il ne laissera pas après lui la bénédiction ? Que savons-nous, au fond, du projet divin ? Alors que certains imaginent que Dieu a depuis longtemps oublié ce monde si corrompu, puisque rien ne change, nous sommes, nous enfants de Dieu, persuadés que l’Eternel est depuis toujours au cœur de nos existences, dans nos rencontres, dans nos joies et dans nos peines. Que pour Lui, rien n’est définitif, que chacun a droit à une deuxième, une troisième chance et même que chacun a cette chance.
Prenons conscience, un peu plus chaque jour, de la bonté infinie de Dieu et cherchons à la pratiquer autour de nous en nous libérant de tout jugement définitif. Le monde nous semblera alors meilleur, parce que nous ferons place à la Présence de Celui qui veut tant que nous revenions à Lui.
Source de l'image : photo personnelle (c) juin 2006
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